Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) reconnaît l’importance de la santé, de la sécurité et du bien-être global de ses élèves. De plus, il reconnaît que ces éléments constituent des conditions préalables à l’apprentissage efficace; par conséquent, le conseil scolaire s’engage à accorder une attention assidue à la santé et au bien-être de ses élèves et à prendre des mesures pour réduire le risque de blessures.
Le CECCE reconnaît que les enfants et les adolescents sont parmi les personnes à plus haut risque de subir une commotion cérébrale, et bien qu’il y ait un risque de commotion cérébrale chaque fois qu’un individu subit un traumatisme corporel, le risque est à son plus élevé pendant les activités physiques où il peut y avoir des collisions, comme lors des activités scolaires (programme-cadre d'éducation physique et santé, intra-muros, inter-scolaires), lors du temps passé sur le terrain de jeu ou lors des excursions scolaires.
Il est très important pour la santé et la réussite scolaire à long terme des élèves que les individus à l’école aient de l’information sur des stratégies appropriées pour minimiser le risque de commotions cérébrales, sur les étapes à suivre dans le cas où ils soupçonneraient qu’un élève a subi une commotion cérébrale, et sur des procédures efficaces de gestion servant de guide pour le retour à l’apprentissage et à l’activité physique des élèves ayant reçu un diagnostic de commotion cérébrale.
Une commotion cérébrale est une blessure au cerveau qui modifie le fonctionnement du cerveau et pouvant causer des symptômes physiques (ex.: maux de tête, étourdissements), cognitifs (ex.: difficulté à se concentrer, problèmes de mémoire), affectifs/comportementaux (ex.: dépression, irritabilité) ou liés aux troubles du sommeil (ex.: somnolence, difficulté à s’endormir).
Elle peut être provoquée soit à la suite d’un coup direct à la tête, au visage ou au cou, soit à la suite d’un coup au corps dont la force se répercute jusqu’à la tête et entraîne un mouvement rapide du cerveau à l’intérieur du crâne. Une commotion cérébrale peut avoir lieu sans causer de perte de connaissance. D'ailleurs, la plupart des cas ne sont pas associés à une perte de connaissance.
Un syndrome de deuxième impact est un état rare qui entraîne un œdème cérébral rapide et grave dont les conséquences sont souvent catastrophiques. Ce syndrome se traduit par une deuxième commotion cérébrale, alors que les symptômes de la première commotion ne sont pas encore disparus. De là l’importance de bien gérer les commotions cérébrales.
Une commotion cérébrale est un diagnostic clinique posé par un médecin, une infirmière praticienne ou un infirmier praticien; ni les professionnels de l’enseignement, ni le personnel scolaire, ni les bénévoles de l’école ne peuvent poser un tel diagnostic. Il est indispensable que l'élève ayant subi une blessure qui pourrait avoir causé une commotion cérébrale soit examiné par un médecin, une infirmière praticienne ou un infirmier praticien.
Les définitions ci-dessus sont tirées de la NPP 158 du 19 mars 2014 portant sur les commotions cérébrales (page 2).
Signes possibles observés Phénomènes qui sont observés par une autre personne |
Sur le plan physique :
Sur le plan cognitif :
Sur le plan émotionnel/comportemental :
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Symptômes possibles signalés Phénomènes que l’élève ressent ou signale |
Sur le plan physique :
Sur le plan cognitif :
Sur le plan émotionnel/comportemental :
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Les 5 éléments pour prévenir, réduire et gérer les commotions cérébrales dans les écoles et dans le cadre d’événements à l’extérieur de l’école sont les suivants :
La sensibilisation est l'un des moyens les plus efficaces de s’assurer que tous les membres de la communauté scolaire comprennent la gravité des commotions cérébrales afin des les encourager à prendre les précautions nécessaires pour les éviter.
Dans cette optique, il importe donc de :
Lorsqu’un élève participe à une activité physique ou à un sport, il court un risque de subir une commotion cérébrale. Il est donc important d’avoir recours à une approche préventive qui passe par l’éducation et la formation. Au début de l’année scolaire, au début d’une saison sportive, ou avant la tenue d’une activité à risque, le personnel scolaire doit fournir des consignes et de la formation au sujet des commotions cérébrales, notamment au plan de la prévention, de l’identification et de la gestion du retour de l’élève suivant un diagnostique de commotion cérébrale. La formation doit tenir compte de l’auditoire visé (ex. : personnel, parents, élèves, bénévoles) et du type d’activités ou de sport envisagé.
En particulier, les élèves/athlètes doivent être sensibilisés aux sujets suivants :
- d'informer immédiatement l'enseignant/l'entraîneur de tout signe ou symptôme de commotion cérébrale, et de cesser de participer à l'activité;
- d'encourager un coéquipier qui démontre des signes ou des symptômes à cesser de participer à l'activité et à informer l'enseignant/l'entraîneur;
- d'aviser l'enseignant/l'entraîneur lorsqu'un camarade/coéquipier démontre des signes ou symptômes d'une commotion cérébrale. Selon la nature spécifique de l’activité ou du sport envisagé, il peut être de mise d’exiger le port d’un casque ou d’autre équipement protecteur, et ce, même si les casques ne préviennent pas les commotions cérébrales.
Les stratégies suivantes peuvent être utilisées pour aider à prévenir les commotions cérébrales :
À la suite d’un coup à la tête, au visage ou au cou, d’une chute ou d’un coup porté au corps dont la force se répercute jusqu’à la tête, il y a lieu de soupçonner une commotion cérébrale. L’étape d’identification compte l’intervention initiale et les premiers soins lors d’une blessure (élève inconscient, élève conscient), les stratégies initiales d’évaluation d’une commotion cérébrale, ainsi que les étapes à suivre à la suite de l’évaluation initiale.
Avant le retour à l'école d'un élève chez qui une commotion cérébrale est soupçonnée, la tutrice/tuteur ou le parent doit transmettre les résultats de l'examen médical à la direction de l'école, afin qu'elle sache si une commotion cérébrale a été diagnostiquée ou non. Il est également la responsabilité du tuteur ou du parent de signaler à l'école toute commotion cérébrale subie à l'extérieur du cadre scolaire (ex.: sport dans la communauté ou autre).
Si aucune commotion cérébrale n'a été diagnostiquée, l'élève peut reprendre ses activités d’apprentissage et ses activités physiques normales. Toutefois, un élève chez qui l’on a diagnostiqué une commotion cérébrale doit suivre un plan progressif et personnalisé de retour à l’apprentissage et de retour à l’activité physique établi par l’école en collaboration avec le/la professionnel(le) de la santé chargé(e) de suivre l’élève au cours de son rétablissement.
La gestion appropriée d'une commotion cérébrale diagnostiquée est primordiale au rétablissement de l'élève et est essentielle pour éviter un retour précipité à l'apprentissage ou à l'activité physique entraînant d'autres complications. Lors de l’élaboration du plan, le processus de retour à l’apprentissage est personnalisé de manière à répondre aux besoins uniques de l’élève. Il n'existe pas de formule préétablie pour élaborer des stratégies visant à appuyer le retour à l'apprentissage de l'élève qui a subi une commotion cérébrale. Par contre, le retour aux activités physiques s’appuie sur une approche progressive reconnue à l’échelle mondiale.
Alors que les processus de retour à l’apprentissage et de retour à l’activité physique se combinent au sein de son plan personnalisé, un élève chez qui l’on a diagnostiqué une commotion cérébrale doit être asymptomatique avant de reprendre ses activités d’apprentissage normales et d’entamer un retour à l’activité physique.
Démarche coopérative en équipe
Il est indispensable au bon rétablissement de l’élève qu’un plan de retour à l'apprentissage et de retour à l’activité physique soit préparé en adoptant une démarche coopérative en équipe. Cette équipe est formée de l’élève atteint d’une commotion cérébrale, ses parents/tuteurs, le personnel de l’école et les bénévoles qui travaillent avec l’élève, le médecin ou l’infirmière praticienne/infirmier praticien.
Pour connaître les détails de la directive administrative sur la commotion cérébrale (GEN-13), veuillez cliquer ici.
Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) n'a pas d'assurances pour les accidents et les blessures que peuvent subir les élèves lorsqu'ils sont à l'école, à la récréation et lors d'activités à l'extérieur de l'école.
Il existe toujours un risque potentiel de blessure lors de sorties éducatives, de compétitions sportives et d'autres activités ayant lieu à l'école ou en dehors de celle-ci.
Nous vous encourageons fortement à vérifier vos assurances personnelles afin de vous assurer que votre enfant est protégé en cas d'accident à l'école. Si vous n'avez pas d'assurance, ou si votre couverture assurance n'est pas suffisante pour couvrir les dépenses reliées aux blessures qui peuvent être subies par les élèves dans un contexte scolaire, nous vous recommandons fortement de vous procurer une assurance complémentaire.
Certains assureurs offrent des assurances annuelles variant de 14 $ à 32 $ par année scolaire. Cette protection vous éviterait à devoir payer pour des frais médicaux, de dentiste pour des blessures au visage, des médicaments, etc., et de réduire de l’angoisse inutile.
S'il y a lieu, vous pouvez obtenir la couverture nécessaire auprès d'un courtier en assurance de votre choix, ou communiquer avec les compagnies suivantes pour obtenir de plus amples renseignements :
Bien que l'assurance peut être souscrite en tout moment, il est préférable de le faire en début d'année scolaire, avant qu'un accident ne survienne.